Une vision paysagère avant toute chose : Le paysage est une vision culturelle du territoire, il peut être constitué sous forme de site classé ou en devenir pour des secteurs périurbains ou urbains existants. Nous avons été amenés à utiliser nos techniques de conception dans ces différent cas. L’analyse inventive pour toute évaluation : L’analyse est le préalable à l’évaluation du site, pour permettre l’élaboration d’un non site, œuvre modifiant le site d’accueil sous la forme de trame sociale, urbaine, paysagère, architecturale. Cette analyse pose pendant toute sa recherche des jalons, capables de ménager des pistes pour l’avenir se basant sur les souvenirs du lieu, comme l’archéologie du paysage, l’activité sociale ou économique qui ont été à la base de la formation de la Commune. Une fois ces liens entre hier et demain mis en évidence, la cohérence du projet nous amènera à faire des choix et à supprimer certaines trames au profit d’autres objectifs plus porteurs pour l’avenir économique et social du paysage habité. Les constantes paysagères : L’analyse inventive assure la transition entre la réflexion sur les existants et la phase projet, cette continuité dans la réflexion nous amène à dérouler des propositions lisibles pour l’ensemble des décideurs. Les trois piliers de nos paysages : Micro paysage, dans des secteurs morcelés sous formes de terrains diffus, de friches industrielles, d’équipements sportifs dispersés… nous ne pouvons créer de grand paysage, mais de micro espaces qui contribuent à la vie sociale et la haute valeur environnementale du lieu. Création de lieux de richesse esthétique et écologique forts autour d’une coulée verte ou d’un bassin planté. Unificateur de paysage, des unificateurs sont nécessaires pour appréhender les secteurs de vaste recomposition urbaine comme autour des gares, dans des secteurs aux urbanités datées qui dysfonctionnent et attendent une mutation urbaine. Que cela soit dans d’anciennes zones d’activités ou des grands ensembles de logements des années 1970, nous sommes amenés à créer des unificateurs de paysage. Ils vont créer des formes paysagères premières pouvant mener, dans le cadre d’un projet de ville, au niveau supérieur du paysage. Création de lieu rustique utilisant les règles des écopaysages, se basant sur la plantation des typologies suivantes, grand arbre, arbre d’alignement, petit bois, haie champêtre, clos masure, prairie fleurie, haie vive ou taillé. Paysage, lorsque les secteurs sont de vastes étendues allant de 15 à 70 hectares, nous pouvons ménager des principes de composition propres à amplifier la présence d’un paysage avec la création de 30% des lieux urbanisés, voués aux espaces extérieurs qu’ils soient libres, de desserte, ou plantés ou temporisant les eaux pluviales. La mise en œuvre de ces lieux nécessite un emprunt au grand paysage externe aux sites forêts, vallée, montagne etc
1999 Mur végétal, paysage aux trois regards. Réalisé avec Patrick Blanc.